Communes historiques
Découvrez les communes historiques - Kaysersberg, Kientzheim et Sigolsheim - unies depuis 2016 pour former la commune nouvelle de Kaysersberg Vignoble.

Kaysersberg, le village préféré des Français 2017
Kaysersberg, avec ses nombreuses maisons à colombages et son beau centre historique, possède un charme fou…
Parmi les monuments connus de la ville, le château « Schlossberg » qui domine celle-ci, fût construit par l'empereur Frédéric II du Saint-Empire Romain Germanique. C’est de ce château que vient le nom Kaysersberg qui signifie « la montagne de l'empereur » en allemand.
L'autre monument à ne pas manquer, c'est l'église Sainte-Croix et son retable de Jean Bongart (500 ans cette année), en plein centre du village où se pressent habitants et touristes, qui sont, chaque année, plus de 700 000 à le découvrir.
Albert Schweitzer, théologien, musicien, philosophe et médecin, prix Nobel de la paix en 1952, est né à Kaysersberg le 14 janvier 1875. Le musée Albert Schweitzer a été aménagé dans la maison natale du médecin. Un musée de la ville est dédié à son œuvre hospitalière à Lambaréné au Gabon.
Kaysersberg, village historique de la commune nouvelle, a été élu « Village préféré des Français 2017 » lors de l’émission présentée par Stéphane Bern.

Kientzheim, cité fortifiée…
Cette cité viticole, fondée au VIIIe siècle, enceinte de remparts médiévaux classés aux monuments historiques, est la seule d’Alsace qui soit restée entièrement entourée de remparts.
Elle abrite notamment le château Schwendi, actuellement propriété de la confrérie Saint Étienne d’Alsace, association oenologique qui oeuvre pour le maintien de la tradition de vinification locale et la qualité.
À cette époque, le secteur fait alors partie des biens de monastères et de seigneurs. Kientzheim est ensuite possession des comtes de Lupfen et obtient le statut de ville, ce qui lui permet de s’entourer de remparts. Le commerce du vin se développe et fait sa richesse.
Les rues pavées distribuent les maisons à colombages, les châteaux, les peintures murales, les cadrans solaires, le moulin, le lavoir, les fontaines, le puits couvert de la place Schwendi.
Il faut découvrir Kientzheim pour ses remparts. Classés monuments historiques, ils entourent la cité sur 1,6 km. Il est possible de faire le tour de Kientzheim en suivant la promenade aménagée « le chemin des rondes » au sommet des douves entre deux rangées de cerisiers.
Les visiteurs peuvent découvrir deux tours : celle des Frippons (dans laquelle on enfermait les voleurs) et celle des Bourgeois (pour interner les habitants vilains). C’est le comte de Lupfen qui ordonna la construction de remparts vers 1430.

Sigolsheim et son joyau, l'église romane Saints-Pierre-et-Paul
Dans cette vallée arrosée par la Weiss, un affluent de la Fecht, en l'an 680, un germain nommé Sigwald ou Sigold aurait établi sa demeure qui fut ainsi à l'origine de la création du village portant son nom, Sigolsheim ou villa de Sigold. L'origine du nom du village peut se résumer ainsi : du patronyme Sigolt et du germanique Heim, foyer.
De nombreuses abbayes attirées, par la réputation de ses vins, réussirent à y obtenir des donations dès l'époque carolingienne. Ceci explique pourquoi dès le IXe siècle Sigolsheim avait déjà trois chapelles dont l'une, fondée par Sainte Richarde, épouse de l'empereur Charles le Gros, est devenue par la suite l'église paroissiale du village.
Le village est dominé par le site d'une Nécropole Nationale, lieu de mémoire qui témoigne des violents affrontements lors de la libération de la poche de Colmar durant l'hiver 1944-1945 (site où furent tournées d'ailleurs les scènes finales du film de Rachid Bouchareb « Indigènes »). Ce lieu de mémoire possède un magnifique point de vue panoramique sur la route des vins, la plaine d’Alsace et la Forêt Noire d’Allemagne.
Productrice de crus réputés, la côte de Sigolsheim est un haut lieu caractéristique de la Bataille de la « Poche de Colmar ».
Vous serez séduits par la beauté de ce paysage...